1. |
La malle
03:47
|
|
||
LA MALLE
Adossé à la pierre blanche
Moi je t'attendrai en silence
Sur le parvis de Notre-Dame
Ce soir nous on se fait la malle
Rivés sous le même capuchon
On ira compter les saisons
Bien de Paris et ses larmes
Ce soir je vous emmène Madame
Gare du Nord on prendra le train
Le contrôleur me connaît bien
Et validera sans faire de drame
Nos billets pour mieux qu'on s'éloigne
A nous les plages du Finistère
Ou même les falaises d'Angleterre
Sans compromis, sans faire de drame
Ce soir je vous emmène Madame
Gare du Nord on prendra le train
Le contrôleur me connaît bien
Et validera sans faire de drame
Nos billets pour mieux qu'on s'éloigne
A nous les plages du Finistère
Ou même les falaises d'Angleterre
Toujours plus loin, toujours plus haut
Toujours plus loin, toujours plus haut
Toujours plus loin, toujours plus haut
Toujours plus loin, toujours plus haut
Toujours plus loin, toujours plus haut
...
Gare du Nord on prendra le train
Le contrôleur me connaît bien
Et validera sans faire de drame
Nos billets pour mieux qu'on s'éloigne
A nous les plages du Finistère
Ou même les falaises d'Angleterre
|
||||
2. |
De nous.
03:12
|
|
||
DE NOUS
Encore un jour à passer par la frontière
Encore un jour à finir le cœur par terre
Encore un jour à se mettre à genoux
Dis-moi de nous deux qui tiendra debout
Encore un jour oublié dans le voiture
Encore un coup de soleil sur la figure
Encore un temps à se jeter dehors
Mais où sont donc passés tous nos trésors ?
Dis-moi
Qu'est-il donc advenu de nous ?
T'en souviens-tu encore ?
De ce qu'il reste de nous
Ou rêvions-nous encore ?
Encore un jour écrasé par la fournaise
Encore un jour à courir sous la falaise
Encore un temps à lorgner loin devant
Dis-moi sais-tu quand revient le printemps ?
Encore un jour à chercher la mer qui chante
Encore un jour à surfer sur l'écume blanche
Encore un temps à se serrer le cœur
Mais où sont donc passés tous nos vainqueurs ?
Dis-moi
Qu'est-il donc advenu de nous ?
T'en souviens-tu encore ?
De ce qu'il reste de nous
T'en souviens-tu encore ?
Un jour sûrement rouler à contre-sens
Un jour
Un jour sûrement rouler à contre-sens
Un jour
|
||||
3. |
Plus le temps
06:30
|
|
||
PLUS LE TEMPS
Tu sais je n'ai plus le temps
De te parler des amants
Qu'un jour nous avons été
Si tu savais, si tu savais
Ne reste qu'un ciel immense
Où nos oiseaux en partance
Finiront bien par tomber
Il est fini le temps d'aimer
Désormais c'est chacun sa chance
Elle était pourtant belle l'histoire
Écrite au loin du tableau noir
Désormais place à l'imprudence
Car pour le pire et le meilleur
Il nous faut refermer nos cœurs
Fermer nos cœurs
Tu sais je n'ai plus le temps
De te parler du beau temps
Nos souvenirs sont usés
Je le savais, je le savais
Par les rivières, les torrents
Jusqu'au fond des océans
Nos larmes finiront séchées
Il est fini le temps d'aimer
Désormais c'est chacun sa chance
Elle était pourtant belle l'histoire
Écrite en haut du tableau noir
Désormais place à l'imprudence
Car pour le pire et le meilleur
Il nous faut refermer nos cœurs
Fermer nos cœurs
Les heures s’égrainent lentement vers l’espérance d’un jour nouveau.
Qui vendra peut-être, si dieu nous fait confiance.
Je ne sais si de mon mal être ou de ta fébrilité naitra peut-être l’espoir de vouloir tout changer. Cette envie sourde qui parfois illumine l’univers de sa folle démence.
Cet appel désespéré.
Je ne sais pas grand-chose, mais je sais que je suis là ; universellement présent et négligeable dans ce grand vide qui règle tes envies et mon désespoir.
Ce trou néant qui m’empêche encore de croire que tout est possible. Que ta joue contre la mienne n’est que chimère illusoire et que la vie, peut-être, ne vaut pas la peine d’être vécue.
Pourtant,
Je me souviens.
C’était hier ou demain. Peu importe d’ailleurs.
Ce que je sais, c’est que c’était vrai, et que ton sourire illuminait l’univers tout entier.
Et que ta voix faisait chanter le rossignol dans le matin clairet,
Là-bas…
En ce lieu idéal que nous seuls connaissons.
Qui nous ressemble.
Qui te ressemble.
Qui nourrit tes espoirs et soulage mes peurs.
Qui fait que demain nous vivrons toujours ensemble.
Car demain est à nous.
Tu le sais, tu l’as toujours su.
Et tu m’apprendras ;
Moi l’éternel insatisfait, le vieil hibou chantant qui perd déjà ses plumes quand le vin est tiré,
Tu m’apprendras le verbe « aimer ». Simplement.
Parce que tu vis.
Parce que tu es.
parce que tu sais…
Je t’aime.
|
||||
4. |
La tempête
03:43
|
|
||
LA TEMPÊTE
Tu perds ton temps à ne plus savoir qu'en faire
Du temps qui passe et qui toujours un peu te désespère
Tu passes des soirs complets dans tes délires
À te raconter en chanson tes plus beaux souvenirs
À te raconter en chanson tes plus beaux souvenirs
Et puis soudain c'est le matin qui vient
Métro-boulot-dodo tu sais moi j'entends bien le premier train
Pour finir cravaté en haut d'une tour
À deux-cents mètre au moins dis-moi as-tu trouvé l'amour
Le temps se fâche, viens
Tentons de braver la tempête
Tentons de braver la tempête
Le temps se fâche, viens
Tentons de braver la tempête
Tentons de braver la tempête
Tu voudrais pouvoir marcher à l'envers
Et retrouver un peu le temps
Temps qui t'était d'un nécessaire
Tu voudrais pouvoir disparaître au loin
Quitte à passer pour un flibustier sans marin
Quitte à passer pour un flibustier sans marin
Le temps se fâche, viens
Tentons de braver la tempête
Tentons de braver la tempête
Le temps se fâche, viens
Tentons de braver la tempête
Tentons de braver la tempête
Le temps se fâche, viens
Tentons de suivre les étoiles
Tentons de suivre les étoiles
Le temps se fâche, viens
Tentons de garder la distance
Tentons de garder la distance
On passe son temps à passer pour un rien
Á chercher des solutions pour demain
On perd son temps dans de vieux souvenirs
N'entends-tu pas au loin les cloches qui sonnent
C'est l'hallali qui nous vient en personne
Pour effacer les jolis souvenirs
Le temps se fâche, viens
Tentons de garder la distance
Tentons de garder la distance
Le temps se fâche, viens
Tentons de braver la tempête
Tentons de braver la tempête
Le temps se fâche, viens
Tentons de garder la distance
Tentons de garder la distance
Le temps se fâche, viens...
|
||||
5. |
Melancolie légère
03:28
|
|
||
MÉLANCOLIE LÉGÈRE
Tu perds ton temps dans le brouillard
À défier les lois du hasard
Tu joues ta vie à pile ou face
Comme un vieux singe devant la glace
Tu crois pouvoir gagner longtemps
La course que tu mènes un instant
Contre ce fichu temps qui passe
Si seulement tu savais la brasse
It's all right
It's all right
It's all right
Ce soir tu passes encore une fois
Le Rubicon sans foi ni loi
Tu te mets la tête à l'envers
Comme un insecte dans la lumière
Puis tu cherches en vain dans le soir
L'issue pour fuir le tableau noir
Tu lèves les yeux haut vers le ciel
Tu croyais ta vie éternelle
It's all right
It's all right
It's all right
Tu remontes ton manteau, ta veste
Dans le froid glacé qui te leste
Puis tu disparais dans le loin
Petit bouchon sur le chemin
Tu remontes ton manteau, ta veste
Dans le froid glacé qu'il te reste
|
Olivier Lagrou City Of Brussels, Belgium
Bonjour à toutes et tous,
J’ai débuté l’écriture et la composition il y a une
quinzaine d’années, dans le registre chanson française acoustique, et j’ai actuellement une soixantaine de titres à mon actif.
C'est juste quelques démos,
C'est juste quelques chansons.
Bonne écoute...
Olivier
... more
If you like Olivier Lagrou, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp